Les botanistes considèrent que le cacaoyer pousse à l'état
sauvage dans la région tropicale de l'Amérique du sud depuis 4000
ans av-J.C. Les indiens connaissaient les vertus thérapeutiques de
sa fève et consommaient le cacao sous forme liquide.
Les Mayas l'introduisent au Yucatan (Mexique) au cours de leur migration au
17ème siècle av-J.C. Ils sont les premiers
à le cultiver et lui attribuent une vertu religieuse puisque la boisson de
cacao est censée les nourrir même par delà la mort.
Sa culture se répand ensuite grâce aux Toltèques et aux Itzas.
Ces peuples sont alors dominés par les Aztèques qui attribuent l'origine du
cacaoyer à Quetzalcoatl. La légende veut que
le dieu Serpent à plumes récompensa l'acte héroïque, le courage et la fidélité
d'une princesse aztèque en donnant à son peuple le cacaoyer : cette princesse
dont le mari était parti défendre les frontières de l'empire, fut tuée pour
avoir refusé de révéler l'endroit où se cachait le trésor. Du sang versé,
naquit le cacaoyer " dont les fruits cachent un trésor de graines amères comme
la souffrance, fortes comme la vertu, rouge comme le sang ". Boisson divine,
le cacao donnait lieu à des cérémonies religieuses tout au long des différentes
phases de sa culture.
Ses propriétés bienfaisantes et aphrodisiaques sont en outre connues : il
chasse la fatigue et stimule les qualités physiques et psychiques.
Comme sa production n'est pas assez importante et que les plantations sont
distantes des centres urbains, sa consommation est réservée aux seuls dignitaires
de l'empire aztèque.
On prépare le chocolat de la façon suivante : les fèves sont séchées puis
broyées ; la farine ainsi obtenue est transformée en pâte, elle même diluée
dans de l'eau chaude avec du piment ; la boisson est agitée, écumée et rendue
mousseuse (pour en retirer le matière grasse) au moyen d'un moulinet.
En 1502, Christophe
Colomb approche l'île de Guanaja, au large du Honduras.
Un canoë indigène vient à sa rencontre chargé d'étoffes, de poteries, d'armes
ainsi que de petites amendes sombres que les indiens veulent échanger contre
de la marchandise espagnole. Face à la perplexité de ses interlocuteurs, le
chef de l'embarcation se fait préparer une boisson chocolatée sur le champs.
Colomb y goûte, trouve le breuvage amer et épicé. Les indiens repartent avec
un peu de verroterie, Colomb s'en retourne sans porter le moindre intérêt
au sac de fèves. Les choses en restent là.
En 1519, Herman Cortés
débarque à son tour sur les rives de l'empire Aztèque. Il est accueilli comme
un dieu par Moctezuma, le dernier empereur Aztèque.
C'est en effet que le retour de Quetzalcoatl est attendu en cette année placée
sous le signe du roseau : Quetzalcoatl était à l'origine un roi prêtre Toltèque
qui fut déchu au 10ème siècle et quitta son empire en faisant la promesse
de revenir un jour de l'année du roseau, de l'endroit d'où il partait pour
rapporter aux hommes tous les trésors du paradis et récupérer son royaume.
Il fut divinisé par les Toltèques et les Aztèques qui, voyant arriver des
conquistadores aux armures étincelant au soleil, coiffés de casques surmontés
de plumes, crurent au retour de leur dieu.
Arrivé à Tenochtitlàn, la capitale aztèque, Moctezuma offre à Cortés le revenu
d'une vaste plantation de cacaoyers. Contrairement à Colomb, Cortés comprend
alors l'intérêt économique de cette marchandise. Il comprend aussi sa valeur
stratégique en voyant les indiens -dont il anéanti la civilisation- boire
le xocoatl pour supporter les pénibles travaux de récoltes ou marcher pendant
des heures sur les routes escarpées des Andes.
Privés de vin, les Espagnols apprennent à choisir et traiter les fruits et
plantent des fèves de cacao en Haïti, à Trinidad. Pendant leur conquête du
nouveau monde, ils introduisent la culture de la canne à sucre dans de vastes
territoires. Le chocolat, mélangé au sucre avec de la cannelle et de l'arôme
de vanille perd son amertume et devient un nectar succulent que les conquérants
dégustent dans des chocolaterias, établissements publics spécialisés.
Ils en sont tellement friands que Thomas Cage
relate cet incident du Chiapas où un évêque meurt par l'absorption de chocolat
empoisonné. Ce cadeau lui avait été offert par les fidèles qu'il avait excommunié
parce qu'il ne pouvait plus prêcher, les fidèles étant trop occupés à boire
du chocolat pendant la messe !
Cortés revient en Espagne en 1528, avec des
fèves de cacao. Il rapporte à son roi Charles 5
: " Une tasse de cette précieuse boisson permet à un homme de marcher un jour
entier sans manger ".
Les premières cargaisons commerciales de fèves de cacao arrivent en Espagne
en 1585.
Préparé dans des monastères réputés pour leur habileté dans la pharmacopée,
avec des produits rares d'importation, le chocolat est très cher. Il devient
alors, comme chez les Aztèques, un met royal, lourdement taxé.
Il est emprunt de mystère à son arrivée en Espagne et les curieux découvrent
ses propriétés revigorantes et aphrodisiaques qui vont contribuer à son expansion
dans toute l'Europe.
Il est servi dans les maisons des princes et les milieux ecclésiastiques dans
un pot à couvercle percé pour y introduire le moulinet et il est bu dans des
tasses plus hautes que celles qui servent à boire le café, autre boisson à
la mode.
Peu à peu, les espagnols se mettent à boire du chocolat chaud, inconnu des
Aztèques. Ils le consomment aussi avec des mouillettes ou des biscuits qu'ils
trempent dedans. De plus, ils fabriquent les premières tablettes, non pas
pour le manger sous cette forme solide mais pour pouvoir stocker et transporter
facilement le chocolat.
L'engouement pour le chocolat se développe donc en Espagne et en Amérique
du sud ainsi que dans les Antilles bien avant d'atteindre le reste de l'Europe.
Peu coûteux à la production et de culture relativement aisée, le cacao séduit
les planteurs qui vont chercher leur main d'œuvre en Afrique. Le cacao comme
le sucre contribue à l'essor de l'esclavage.
Le succès qu'il va connaître dans le reste de l'Europe provoque l'extension
progressive des cultures par delà les frontières du continent sud-américain.
C'est dans les Flandres et aux Pays-Bas -terres espagnoles au 16ème siècle-
que le chocolat s'étend d'abord en dehors de la péninsule ibérique.
Les premières fèves de cacao sont introduites en Italie, dans le Piémont,
par le Duc Emmanuel-Philibert de Savoie, en
1559. Les chocolatiers de Turin deviennent
des experts dans l'art de le préparer de sorte qu'à la fin du 17ème siècle,
sont produits 350 kg de chocolat par jour qui sont exportés en Autriche, en
Suisse, en Allemagne et en France.
En 1609, les juifs chassés d'Espagne puis du
Portugal arrivent à Bayonne. Parmi eux, beaucoup sont des chocolatiers. Ils
vont faire de la ville le principal centre de production français de chocolat.
Il faut pourtant attendre 1615 pour que le
chocolat fasse une entrée remarquée en France avec l'arrivée d'Anne
d'Autriche, fille du roi d'Espagne, qui se marie avec Louis
13. Anne d'Autriche arrive à la cour avec une cohorte de servantes
qui savent parfaitement préparer le chocolat, de quoi séduire de nombreux
adeptes, d'autant qu'ils voient en lui une excentricité rare, réservée à quelques
uns.
Ce n'est cependant qu'après la mort de Louis 13 en 1643,
que la reine devenue régente impose son goût pour le chocolat. Son amant,
le Cardinal de Mazarin emploie lui même un chocolatier
personnel recruté en Italie.
En 1660, année où le cacao est introduit en
Martinique, une autre princesse espagnole, Marie-Thérèse
d'Autriche épouse Louis 14. On murmure
qu'elle a 2 passions : le roi et... le chocolat. Le roi pour sa part, le considère
comme " un aliment qui trompe la faim mais ne remplit pas l'estomac " et tente
de communiquer son aversion à la reine... en vain.
Madame de Maintenon, nouvelle épouse du roi
impose à son mari que le chocolat soit servi aux somptueuses fêtes de Marly
et de Versailles. Le roi accepte un temps puis retire le chocolat, pour des
raisons d'économie.
Pourtant, cette passion de la reine s'étend de la cour au cercle des salons
aristocratiques. Il devient d'usage d'offrir des chocolatières.
En 1655, les Anglais prennent la Jamaïque,
ce qui leur laisse de grandes plantations de cacao. C'est en 1657
qu'ouvre à Londres la première chocolaterie. Son propriétaire, un pionnier
français anonyme lance la mode, non pas comme en France, depuis les salons
aristocratiques mais de façon démocratique, à l'homme de la rue. Les chocolate
houses rivalisent désormais avec les cofee houses. Les hommes politiques vont
au Cocoa Tree, on va au White's siroter un chocolat et acheter ses billets
de théâtre.
Les Anglais innovent : ils remplacent l'eau par du d'œuf, du vin et parfois
du lait. Ils y ajoutent parfois de la fécule pour alléger les graisses. En
1674, ils inventent l'ancêtre du chocolat à
croquer sous forme de " chocolat en boudin à l'espagnole ".
L'Allemagne, ruinée par la guerre de trente ans, reste fermée à la pénétration
de produits exotiques dont le chocolat.
Au cours du 17ème siècle, les hollandais, habiles
navigateurs, s'emparent du monopole commercial des espagnols sur le cacao
et contrôlent le marché mondial. Rappelons qu'en 1585,
au cours de la guerre entre l'Espagne et les Pays-Bas, un navire hollandais
ayant pris d'assaut un navire espagnol, jeta sa cargaison de fèves de cacao
par dessus bord croyant qu'il s'agissait de " crottes de biques " !
En France, ce n'est que lorsque le commerce du chocolat commence à s'intensifier
et qu'il se vend à bon prix, à partir de 1681
que le fisc s'adjuge un monopole sur son négoce. En 1693,
Louis 14 crée la corporation des limonadiers. La concurrence entre ceux-ci
est telle que le roi vient à en limiter le nombre.
Le chocolat est il un plaisir ou un reconstituant ? Une gourmandise ou un
médicament ? Face à la nature non encore définie de ce nouveau produit qui
suscite tant d'enthousiasme et de questionnements, les opinions concernant
le chocolat fluctuent grandement aux 17ème et 18ème siècles, parfois même
selon la mode.
La correspondance fournie entre Madame de Sévigné
et sa fille témoigne de l'ignorance et la passion qui l'entourent :
Extrait d'une lettre du 11 février 1671 : "
Mais vous ne vous portez point bien, vous n'avez point dormi : le chocolat
vous remettra. "
2 mois plus tard, le 15 avril 1671 : " Le chocolat
(...) vous flatte pour un temps et puis vous allume tout d'un coup une fièvre
continue qui vous conduit à la mort. "
Dans le milieu ecclésiastique, où on le consomme pendant le jeûne, il convient
de définir sa nature exacte : s'il est nourriture, il est bannir ; s'il est
boisson, alors le jeûne n'est pas rompu. En 1662,
le Cardinal Bracaccio apporte une réponse :
" Qu'il nourrisse on ne peut le nier mais il ne s'en suit pas qu'il soit un
aliment ".
Dans le milieu scientifique où la médecine balbutie encore, on se demande
s'il est " chaud " ou " froid ". Cependant, un consensus apparaît peu à peu
en sa faveur : la plupart des botanistes et médecins reconnaissent au chocolat
des vertus digestives et des propriétés dynamisantes. Un certain docteur Bligny
en vient même à le prescrire en 1717 pour guérir
le rhume, la flexion de poitrine, la diarrhée, la dysenterie et... le choléra.
En 1735, Linné
nomme le cacaoyer " met des dieux ".
Avec le 18ème siècle, le chocolat sort peu à peu de l'ère artisanale.
Sa consommation augmente mais la production stagne. Les ouvriers des chocolateries
ont un faible rendement puisqu'ils travaillent à genoux pour écraser les fèves,
selon le procédé traditionnel hérité des Aztèques.
Il s'ensuit des contrefaçons car des colporteurs vendent de la pâte d'amende
avec des résidus de cacao qu'ils font passer pour du chocolat. Savary
écrit en 1740 que Paris est la place où se
confectionne le plus mauvais chocolat.
En 1732, Dubuisson
invente une table haute et horizontale, chauffée au charbon de bois qui permet
à l'ouvrier de travailler debout et d'augmenter son rendement.
En 1778, Doret
invente à Paris une machine hydraulique pour concasser les graines.
Le chocolat reste dans la France du 18ème siècle l'apanage d'une minorité
de nobles et de riches bourgeois. " Boisson substantielle mais qui ne pèse
pas sur l'estomac, elle est sirotée dans les cafés et dans les salons, à la
cour et dans les cercles privés. Sous forme de graine ou de bonbon, mélangé
à des écorces d'oranges et à des fruits confits, le chocolat se doit d'être
dans cette petite boîte précieuse, la bonbonnière qui semble indispensable
à la vie mondaine : on le croque ,on le goûte, on le suce, on l'offre en jouant
aux cartes, en conversant courtoisement, en se promenant en carrosse, en assistant
à un spectacle. "
Les favorites de Louis 15, la
Pompadour et la Du Barry usent du chocolat
pour des raisons différentes : la première pour " s'échauffer le sang " puisque
le roi la juge " froide comme une macreuse ", la seconde pour en offrir à
ses amants et les mettre au diapason de son ardent tempérament puisqu'on la
dit insatiable.
En ces temps de libertinage érigés en art de vivre, les propriétés aphrodisiaques
du chocolat sont portées en exergue. L'univers du Marquis de Sade
en est rempli.
En 1770, Marie-Antoinette
se marie à Louis 16 et vient d'Autriche avec
son chocolatier personnel. Elle préfère le chocolat préparé simplement, avec
du sucre et de la vanille. Elle crée la fonction de " chocolatier de la reine
" qui est très convoitée puisqu'on dit que c'est " un fief bien plus lucratif
que maintes baronnies fièrement armoriées et gironnées ".
A Paris, les meilleurs chocolatiers sont David Chaillon,
les frères Rere et Renaud.
Peu à peu, la concurrence et les techniques commerciales de vente s'organisent
: on voit de la publicité dans les journaux, des affiches. En 1776,
Roussel appose même son nom sur ses productions
chocolatières.
La diffusion du chocolat dans les pays germaniques est liée au médecin de
Frédéric-Guillaume 1er, le hollandais Cornelius
Bontekoe qui en vante les propriétés thérapeutiques.
En Amérique du nord, un apothicaire de Boston met en vente du chocolat en
1712. Comme en Allemagne, le chocolat n'est
pour l'heure envisagé de l'autre côté de l'Atlantique que comme un produit
médicinal. En 1755, la flotte du Botany Bay
commerce directement avec les Antilles pour éviter d'avoir à traverser l'Atlantique
: les prix baissent, les délais raccourcissent. En 1765,
James Baker construit la première entreprise
de cacao.
Mais sur le vieux comme sur le nouveau continent, la fin
du 18ème siècle voit un ralentissement brutal de la production et la
consommation de chocolat du fait des guerres d'indépendance en Amérique, de
la révolution française et la Terreur puis des guerres napoléoniennes en Europe.
Le 19ème siècle marque le début de l'industrialisation de l'Europe.
L'essor de la consommation du chocolat en fait un produit courant et les petits
artisans n'ont d'autre choix que de se tourner vers l'industrie ou disparaître.
Les plantations de cacaoyers se développent dans le monde -implantation en
Afrique en 1824 par les Portugais- et l'industrie
chocolatière se perfectionne dans divers pays grâce à d'importantes inventions.
C'est ainsi qu'en 1802, une technique permet
de solidifier le chocolat pour fabriquer des tablettes. Les Turinois en disputent
la paternité à un de leurs apprentis, le suisse François-Louis
Cailler, reparti au pays pour fonder la première chocolaterie suisse,
en 1819, à Vevey.
En 1820, en Angleterre, est produite la tablette
" Fry & Sons ", une mixture granuleuse de liqueur, de chocolat, de sucre et
de beurre de cacao.
En 1824, Philippe Suchard
installe sa confiserie en Suisse, à Neuchâtel et Antoine-Brutus Menier la
sienne à Noisel sur Marne. Son fils, Emile-Justin
acquiert des plantations de cacaoyers au Nicaragua et crée une ville où les
ouvriers de son usine ont à leur disposition dispensaires, bibliothèque et
enseignement gratuit. L'âge de la retraite est fixé à 60 ans, 80 ans en avance
sur le reste de la France.
En Angleterre, John Cadburry crée lui aussi
ce type de cité ouvrière, à Bournville, près de Birmingham.
Le Suisse Amédée Kohler, invente le chocolat
aux noisettes, en 1828.
Cette même année, le hollandais Caspar Van Houten
parvient à séparer les différents éléments du cacao, notamment ses matières
grasses. Il brevète un procédé qui permet de récupérer une masse de beurre
de cacao plus ou moins pure ainsi qu'un pain de chocolat très dur que l'on
réduit en poudre : le chocolat en poudre est né. Quant au beurre de cacao
qui fond à la température de la bouche, il permet l'essor d'une nouvelle industrie
: le chocolat à croquer.
De plus, Van Houten élimine l'acidité du cacao et l'aigreur de la poudre.
En 1832, le maître-pâtissier de l'empereur
François-Joseph invente à Vienne la recette
de la fameuse tarte au chocolat qui porte son nom : la Sacher
Torte.
En 1867, les turinois inventent la plus fameuse
des bouchées italienne, la Gianduja.
Dans les années 1870, Heinrich
Imhoff et Ludwig Stollwerk font de l'entreprise
dont ils héritent la première chocolaterie du monde, à force d'innovations,
d'investissements et d'audace commerciale.
En 1875, le suisse Daniel
Peter ajoute du chocolat à l'invention d'Henri
Nestlé : la farine lactée. Naît alors le chocolat au lait dont la fabrication
est industrialisée en 1905. La Suisse devient
Le pays du chocolat.
En 1879, Rodolphe Lindt
invente le conchage, procédé qui affine la texture du chocolat.
En 1883, l'américain Milton
Hershey, enthousiasmé par les machines allemandes exposées à Chicago,
décide d'acheter l'exposition toute entière pour de livrer à des expériences.
Le résultat est une barre de chocolat qu'il lance en 1894,
alors qu'il fonde sa première usine en 1903,
sur le modèle de Menier et Cadburry.
En 1912, le belge Jean
Neuhaus invente la première coquille de chocolat solide dans laquelle
on peut mettre du praliné, du caramel au beurre ou de la crème fraîche.
En 1920, l'anglais John
Mars lance la célèbre barre chocolatée qui porte son nom.
En 1929, Peter fusionne les entreprises Nestlé-Cailler
à l'entreprise Kohler, ce qui donne naissance à un géant de l'industrie chocolatière.